jeudi 13 novembre 2008

Gan Hamelekh le jardin du roi salomon Jerusalem

Gan Hamelekh le jardin du roi salomon Jerusalem
Vidéo envoyée par carpentier2001

Les déclarations à l'emporte-pièce de l'UE
Par Ray Archeld pour Guysen International News
Jeudi 13 novembre 2008 à 12:44
La destruction le 5 novembre d’une maison construite illégalement dans un quartier arabe de Jérusalem a suscité une protestation officielle la France au nom de l’Union européenne. Pourtant la municipalité de Jérusalem affirme n’avoir nullement été motivée par des considérations politiques. Retour sur une déclaration à l’emporte pièce.

Mercredi 5 novembre dans le quartier de shiloah (siloe) proche du Mont du Temple dans la partie orientale de Jérusalem, les autorités israéliennes ont procédé a la destruction d’une maison arabe construite illégalement.

Compte tenu de la vive opposition manifestée par une foule de jeunes palestiniens qui lançaient des pierres sur les ouvriers, la police a été contrainte de se rendre sur place pour sécuriser l’opération.
Si le phénomène des habitations construites sans permis a pris de l’ampleur à Jérusalem, les destructions sont relativement peu fréquentes.

Il n’en reste pas moins que ce cas précis a ému l’Union européenne au point que celle-ci, via sa présidence française a tenu à condamner l’acte dans un communiqué :

« L'Union européenne exprime sa profonde préoccupation face aux opérations de destruction de maisons palestiniennes menées ces derniers jours par les autorités israéliennes dans plusieurs quartiers de Jérusalem-est » dit le texte.

« L'Union européenne rappelle que ces opérations, qui affectent gravement la vie des habitants de ces quartiers, sont illégales au regard du droit international et appelle les autorités israéliennes à y mettre fin dans les délais les plus brefs ».

« Dans ce contexte, l'Union européenne appelle également Israël à s'abstenir de toute mesure unilatérale susceptible de préjuger du résultat des négociations sur le statut final, en particulier à Jérusalem » conclue le communiqué.

Après enquête, Guysen s’est aperçu qu’il s’agissait d’une construction située entre un terrain vague et un parking. Les propriétaires de la maison en construction ne possédaient pas de permis de construire et avait reçu l’ordre d’arrêter les travaux illégaux.

Contestant cette demande, les propriétaires se sont adressés au tribunal de district qui a confirmé la validité de l’ordre de démolition.
Déçus de la décision de justice, les requérants se sont ensuite pourvus devant la cour suprême qui a à son tour jugé illégale la construction de la maison.
Conformément à la législation israélienne, l’ordre de destruction est devenu exécutoire après la décision de la cour suprême.

La tâche revient en principe aux propriétaires de la maison, mais ces derniers refusant de s’en charger eux-mêmes, les forces de l’ordre se sont vues confier cette mission. « Malheureusement nous n’avons pas eu d’autres possibilités que de démolir la maison », a expliqué a Guysen le porte parole de la municipalité de Jérusalem.

A la question de savoir s’il n’y avait pas une inégalité de traitement entre les habitants juifs et arabes de Jérusalem, le porte-parole a rappelé qu’il y a quelques mois de cela, un bâtiment de 4 étages construit illégalement près du Mahané Yéhouda (marché situé en plein centre ville) a été également détruit par les services de la municipalité.

« La loi est la même pour tous. Ce sont justement des considérations politiques qui empêchent ou retardent généralement son application » a affirmé le porte-parole de la ville.

La présidence française de l’Union européenne avait-elle procédé à ces vérifications élémentaires avant de procéder à cette déclaration lourde de sens, de sous-entendus, et d’implication ? Il semble malheureusement que non.

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